Le sauveteur secouriste du travail (SST) est une personne formée pour agir activement sur une situation à risques. En France, le Code du travail défini la mission de l’acteur SST et les employeurs ont l’obligation de mettre en place une organisation de secours pour assurer la sécurité et la santé de leurs employés.
Le SST est donc un acteur clé de la prévention des risques professionnels et de la protection des travailleurs. Selon l’article R4224-15 du Code du travail, et en fonction du domaine d’activité l’employeur est tenu de former un nombre suffisant de salariés pour assurer la sécurité de l’ensemble du personnel en cas d’urgence.
La formation SST est réglementée par le Code du travail (articles R4141-13 à R4141-17) et doit être dispensée par un organisme agréé par l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS). La formation initiale est réalisée sur une durée de 14 heures et nécessite un maintien et une actualisation des compétences, tous les 2 ans sur une durée de 7 heures.
L’acteur SST a de multiples fonctions. En cas d’accident ou de malaise, il doit être capable de prendre les mesures d’urgence appropriées, d’alerter les secours et de prodiguer les premiers soins. Réaliser un bilan de l’état de la victime et transmettre ces informations aux secours sont également tout autant de missions qu’endosse le SST.
En outre, le SST est un acteur important de la prévention. Capable de détecter les situations à risque sur le lieu de travail et de proposer des mesures de prévention. Il peut également participer à l’élaboration du document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) et à la mise en place de plans d’actions pour réduire ces risques.
L’article R4224-14 du Code du Travail, précise que : « Les lieux de travail sont équipés d’un matériel de premiers secours adapté à la nature des risques et facilement accessible ». Et impose également à l’employeur de mettre à disposition du SST un matériel de premiers secours adapté aux risques présents sur le lieu de travail.
Enfin, l’employeur doit tenir à jour un registre de santé et de sécurité au travail (article R4741-10 du Code du travail). Ce registre doit mentionner notamment les formations SST suivies par les salariés et les événements ayant conduit à l’intervention du SST.
